Les coûts liés à la santé et aux soins de longue durée sont un facteur négligé dans la planification de la retraite : Étude d’Edward Jones

Communiqués | 11 mai 2021

Avec la pandémie de COVID-19 qui se poursuit, les Canadiens considèrent la santé et les soins de longue durée comme une priorité de la retraite, mais n’ont pas pris de mesures importantes pour la planifier.

MISSISSAUGA, Ontario – Un peu plus d’un an après le début de la pandémie de COVID-19, un nouveau sondage d’Edward Jones révèle que la population vieillissante du Canada est de nouveau sensibilisée à l’importance de la santé et de la planification des soins de longue durée, mais que la majorité n’a pas de plan ou n’a pas de conversations intentionnelles avec sa famille sur ce sujet crucial.

Au total, 61 % des Canadiens considèrent la santé et les soins de longue durée comme une priorité de la retraite. Ce facteur figurait au deuxième rang et était précédé par la satisfaction des besoins essentiels. Toutefois, une plus grande majorité, soit 66 %, admet avoir une compréhension limitée ou inexistante des options et des coûts liés à la santé et aux soins de longue durée pour lesquels ils devraient épargner afin de bien vivre à la retraite. Cela comprend 59 % des personnes âgées de 55 ans et plus, soit l’échantillon des répondants les plus proches de la retraite.

Les coûts élevés constituent un obstacle pour les Canadiens

La question de la santé et des soins de longue durée a pris de l’ampleur au cours des dernières années, car le vieillissement de la population canadienne et l’augmentation de l’espérance de vie exercent des pressions sans précédent sur le système de santé. En fait, le National Institute on Aging (NIA) prévoit que les coûts des soins de longue durée tripleront d’ici 30 ans, passant de 22 G$ aujourd’hui à 71 G$ d’ici 2050.

Pour les Canadiens qui ont besoin de soins de longue durée, les coûts peuvent être élevés. Selon une étude commandée par Edward Jones, même si chaque province établit ses propres coûts en fonction d’un ensemble disparate d’options et de prix connexes, le coût national moyen d’une chambre privée dans une maison de soins de longue durée est de 33 349 $ par année. Dans cette moyenne nationale, les coûts peuvent varier considérablement d’une province à l’autre et d’une ville à l’autre. Pour ceux qui préfèrent continuer à vivre dans leur propre maison tout en ayant recours à des soins de longue durée et qui le peuvent, la fourchette des coûts peut être encore plus large selon des variables comme le besoin de modification du domicile, le type de soins requis et le nombre d’heures de soins nécessaires par mois. Toutefois, le coût de base moyen des soins personnels est d’environ 30 $ l’heure. Ces coûts ont tous augmenté de 4 % par année au cours de la dernière décennie et devraient continuer de croître à un rythme semblable.

« Ce sondage nous indique que la plupart des Canadiens savent que les soins de longue durée sont un élément important de la planification de la retraite, mais qu’ils ne prennent pas les mesures nécessaires pour mettre en œuvre ce plan », a déclaré David Gunn, président d’Edward Jones Canada. « La clé pour bien vivre à chaque étape de la vie et de la retraite est d’avoir une stratégie financière qui tient compte des changements dans votre état de santé, et ce, avant qu’ils ne surviennent. Cela vous permet d’avoir en place des options de soins de santé qui permettent de maintenir votre mode de vie plutôt que de faire des compromis inattendus en raison de dépenses imprévues. »

L’étude s’est également penchée sur les attentes des Canadiens en ce qui concerne la durée de leur épargne-retraite et a révélé qu’à l’heure actuelle, l’épargne-retraite des Canadiens n’est pas susceptible de supporter les coûts des soins de longue durée plus tard dans la vie. Selon leur propre évaluation, 23 % des Canadiens croient que leur épargne-retraite leur durera moins de 10 ans, y compris 21 % des 55 ans et plus. De plus, 31 % des répondants ne savent pas combien de temps durera leur épargne-retraite, y compris 24 % des 55 ans et plus. Cette situation est particulièrement préoccupante, car la durée de vie en santé moyenne des Canadiens ne correspond pas à leur espérance de vie. Selon des recherches antérieures menées par Edward Jones avec Age Wave, les Canadiens vivent en moyenne neuf ans (PDF) en mauvaise santé et dépendront davantage du système de santé et de soins de longue durée pendant cette période. Selon les données, il s’agit d’un coût que de nombreux Canadiens ne prennent pas en compte.

La pandémie ne suffit pas pour pousser les Canadiens à passer à l’action

La discussion sur les soins de longue durée est devenue plus importante durant la pandémie, car les conditions dans les établissements de soins de longue durée ont touché de nombreux Canadiens. Toutefois, la pandémie n’a pas encore donné lieu à des conversations constructives sur le sujet, car seulement 29 % des Canadiens ont discuté d’un plan de santé et de soins de longue durée avec leur conjoint ou leur famille. Parmi les répondants de 55 ans et plus qui n’ont pas discuté de leur plan avec leur conjoint ou leur famille, 22 % ont dit qu’ils n’aiment pas y penser, tandis qu’un autre 23 % ne croient pas que les régimes de soins de santé et de soins de longue durée seront pertinents pour eux.

“When we discuss retirement with our friends and family, we often talk about the freedom we will have to do the things we love with the people we love,” said Gunn. “Health and long-term care is often an afterthought, but it shouldn’t be. Involving your partner and family in your long-term care discussions and planning is an important step to help ensure you are well-supported, come what may. A trusted financial advisor can help you create a thoughtful plan that helps reduce stress and worry, accounts for all your preferences over time and can also help facilitate these more difficult conversations with your immediate and extended family members.”

« Lorsque nous discutons de la retraite avec nos amis et notre famille, nous parlons souvent de la liberté que nous avons de faire ce que nous aimons avec les gens que nous aimons », a déclaré M. Gunn. « La santé et les soins de longue durée sont souvent une préoccupation secondaire, mais ils ne devraient pas l’être. Faire participer votre conjoint et votre famille à vos discussions sur les soins de longue durée et à votre planification est une étape importante pour veiller à ce que vous obteniez le soutien dont vous avez besoin, quoi qu’il arrive. Un conseiller financier de confiance peut vous aider à élaborer un plan réfléchi qui contribuera à réduire le stress et l’inquiétude, qui tiendra compte de toutes vos préférences au fil du temps et qui pourra aussi faciliter les conversations plus difficiles avec les membres de votre famille immédiate et élargie. »

Le sondage en ligne a été mené auprès de 1 523 Canadiens entre le 26 et le 28 mars 2021, à l’aide du panel en ligne de Léger. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste. À des fins de comparaison, toutefois, un échantillon de probabilité de 1 523 participants aurait une marge d’erreur de ±2,5 %, 19 fois sur 20.

À propos d’Edward Jones

Edward Jones est une société de courtage de plein exercice qui compte plus de 850 représentants en services financiers dans les collectivités canadiennes d’un océan à l’autre. Membre de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières et du Fonds canadien de protection des épargnants, Edward Jones est également membre de la Bourse de Toronto. Edward Jones est fier de soutenir des partenaires dans le domaine de la santé et du bien-être, comme la Fondation Terry Fox, dont la mission est de soutenir des initiatives qui ont une incidence positive sur la recherche sur le cancer. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site edwardjones.ca.

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour solliciter une entrevue, veuillez communiquer avec :

Nisha Mohan, Edward Jones
[email protected], (647) 212-6699

Tom Horn, Proof Strategies for Edward Jones
[email protected], (416) 566-5055