Aperçu mensuel du portefeuille

Publié avril 9, 2024

Passer en revue ce qui est le plus important

Ce que vous devez savoir

  • En mars, les marchés ont montré des signes d’optimisme et d’élargissement du leadership, les retardataires ayant récemment démontré leur potentiel de rattrapage en sautant en tête.
  • Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive cette année, alors que les banques centrales commencent à assouplir leurs politiques et que les tendances économiques demeurent favorables.
  • Nous recommandons de surpondérer les placements en capitaux propres en réaffectant les obligations internationales aux Actions américaines à petite et moyenne capitalisation, ce qui aide à équilibrer la qualité et le potentiel de rattrapage au sein des capitaux propres.
  • Nous privilégions également le potentiel d’Actions américaines à grande capitalisation à grande capitalisation et des marchés émergents, particulièrement à mesure que les marchés américains s’élargissent.
  • Pour ce qui est des obligations, envisagez de se tourner vers des obligations de haute qualité à plus long terme, car les banques centrales envisagent des taux d’intérêt plus bas.

Conseils pour les portefeuilles

Utilisez vos répartitions stratégiques comme point de départ pour bâtir votre portefeuille. Cela vous aide à demeurer aligné sur votre objectif tout en intégrant des occasions de marché en temps opportun.

 Performances des marchés d'actions et de titres à revenu fixe au cours du mois et de l'année précédents.
Source: Morningstar, 3/31/2024. Les indices représentatifs sont les suivants : immobilier : indice des FPI canadiennes S&P; obligations à rendement élevé : indice des obligations canadiennes à rendement élevé Barclays; actions canadiennes à grande capitalisation : indice composé S&P/TSX; actions américaines à petite et moyenne capitalisation : indice Russell 2500; obligations internationales : indice général des obligations mondiales Barclays; obligations internationales à rendement élevé : indice général mondial Bloomberg Barclays; obligations canadiennes : indice des obligations universelles FTSE TMX Canada; actions américaines à grande capitalisation : indice S&P 500; actions des marchés émergents : indice MSCI Marchés émergents; actions étrangères à grande capitalisation : indice MSCI EAEO; actions canadiennes à moyenne capitalisation : indice complémentaire S&P/TSX; produits de base : indice Bloomberg des produits de base; actions étrangères à petite et moyenne capitalisation : indice MSCI EAEO PMC RN USD; liquidités : indice des bons du Trésor à 91 jours FTSE TMX Canada. Le rendement passé du marché n’est pas garant de son rendement futur. Les indices ne sont pas gérés et il est impossible d’y investir directement. Tous les rendements sont exprimés en monnaies locales et incluent les dividendes réinvestis.

Où en sommes-nous?

Les marchés ont montré des signes d’optimisme en mars, bien qu’une reprise ne serait pas surprenante. La reprise du marché s’est poursuivie le mois dernier, et toutes les catégories d’actif ont participé aux gains. Plusieurs grandes banques centrales ont réitéré leur intention de réduire les taux à mesure que l’inflation tend à baisser, ce qui pourrait contribuer à soutenir une nouvelle accélération de la croissance économique et des bénéfices plus tard en 2024.

Les gains du marché au cours des derniers mois ont été impressionnants et relativement positifs. Toutes nos catégories d’actif recommandées ont généré des rendements positifs au cours de la dernière année, et plus de la moitié ont généré des gains supérieurs à 10 %, soutenant des portefeuilles bien diversifiés. Il ne serait pas étonnant que la volatilité reprenne après un rendement aussi solide. Nous recommandons aux investisseurs de diversifier leurs placements et de saisir les occasions de repli.

Les titres de capitaux propres les moins performants ont pris de l’ampleur le mois dernier, élargissant les marchés. Les actions à forte capitalisation, surtout aux États-Unis, ont le plus profité aux portefeuilles au cours des 12 derniers mois. Ils ont surclassé les titres de sociétés à petite capitalisation sur les marchés nationaux et internationaux. Aux États-Unis, toutefois, le rendement a été largement alimenté par un segment restreint du marché, plus particulièrement les actions de sociétés à très grande capitalisation axées sur la technologie et l’enthousiasme suscité par l’intelligence artificielle.

À mesure que l’optimisme à l’égard de l’économie s’est accru cette année, les placements relativement cycliques ont commencé à dégager des rendements supérieurs, ce qui a élargi les marchés. Bien que certains indices boursiers à forte capitalisation aient continué d’atteindre de nouveaux sommets, les actions à faible et moyenne capitalisation ont généré des gains plus importants en mars. Les capitaux propres canadiens ont atteint un sommet grâce au leadership exercé par les secteurs de l’énergie et des matières –, deux grands secteurs canadiens. De plus, les capitaux propres axés sur la valeur, qui ont accusé un retard jusqu’à maintenant en 2024, ont surclassé les capitaux propres axés sur la croissance le mois dernier, ce qui démontre la valeur de la diversification du portefeuille.

Les Obligations ont commencé à rebondir, profitant du potentiel de revenu plus élevé. Les hausses de taux d’intérêt historiquement agressives de la banque centrale ont fait grimper les taux d’intérêt de façon importante au cours des trois dernières années. Bien que cela ait contribué à lutter contre l’inflation élevée, cela a également créé un marché difficile des obligations qui a pesé sur les portefeuilles, et les rendements des obligations sur trois ans ont été décevants.

Plus récemment, toutefois, les taux d’intérêt ont baissé par rapport à leur sommet et la prestation obligataire a commencé à rebondir en raison du potentiel de revenu élevé d’aujourd’hui. Les Obligations internationales à rendement élevé, qui ont tendance à être plus sensibles à la conjoncture économique, ont particulièrement bien performé, compte tenu de leurs primes de taux d’intérêt plus élevées et du resserrement des écarts de crédit.

Quelles sont nos recommandations pour la suite?

1. Privilégier les actions en réaffectant les obligations internationales aux actions américaines de petite et moyenne capitalisation. Nous pensons que l'économie américaine est susceptible de s'affaiblir à mesure que les effets à retardement de la politique monétaire restrictive se font sentir plus pleinement sur l'activité économique, ce qui pourrait entraîner une certaine volatilité.

Toutefois, nos indicateurs prospectifs suggèrent que la croissance devrait se raffermir plus tard dans l'année, en particulier lorsque l'inflation continuera de baisser et que les banques centrales deviendront moins restrictives. Nous pensons que cet environnement sera favorable aux actions et aux obligations, les actions américaines étant susceptibles de surperformer les obligations de meilleur qualité au cours de notre période de prévision.

Les actions américaines de petite et moyenne capitalisation semblent particulièrement attrayantes. Elles se sont historiquement bien comportées dans des environnements similaires, mais ont été à la traîne récemment, ce qui a amélioré les valorisations relatives. Compenser la sous-pondération des obligations internationales par une réallocation vers les actions américaines de petite et moyenne capitalisation peut contribuer à équilibrer la qualité et le potentiel de rattrapage cyclique dans le cadre d'une surpondération des actions.

2. Privilégier le potentiel des actions américaines à grande capitalisation par rapport aux risques des actions canadiennes à grande capitalisation et des actions des marchés émergents. La qualité relative, le potentiel de croissance des bénéfices plus élevé et l'élan continu augmentent l'attrait des actions américaines à grande capitalisation, malgré leurs valorisations plus élevées à la suite d'un parcours impressionnant.

Nous pensons que les inquiétudes concernant la croissance américaine s'atténueront à mesure que nous avancerons dans l'année 2024 et que la Réserve fédérale abaissera son taux d'intérêt. Nous pensons que cela pourrait contribuer à libérer le potentiel de rattrapage des retardataires, à élargir les marchés et à soutenir la dynamique de la classe d'actifs.

Nous sommes également de plus en plus préoccupés par la capacité de la Chine à soutenir les actions des marchés émergents, compte tenu du soutien insuffisant et incertain de la politique budgétaire et monétaire du pays dans un contexte de ralentissement de la croissance, ainsi que d'un paysage réglementaire difficile. Au Canada, nous nous attendons à ce que l'impact des taux élevés pèse sur le marché du logement et la consommation à court terme, ce qui entraînera un plus grand vent contraire pour les actions canadiennes à grande capitalisation que pour les actions américaines à grande capitalisation. Tout en reconnaissant qu'une partie de l'incertitude a déjà été intégrée dans les prix, nous pensons que les risques restent élevés pour les actions canadiennes à grande capitalisation et les actions des marchés émergents.

3. Privilégier les obligations de meilleur qualité à plus longue échéance. Nous nous attendons à une nouvelle baisse de l'inflation, à un repli de la Banque du Canada et à une faible croissance économique à court terme, ce qui, selon nous, entraînera probablement une baisse des taux d'intérêt. Augmenter le risque de taux d'intérêt d'un portefeuille obligataire permet d'accroître le potentiel d'appréciation du prix des obligations lorsque les taux d'intérêt baissent. Les obligations à long terme sont plus sensibles aux taux d'intérêt - nous nous attendons à ce que leurs prix varient davantage que ceux des obligations à court terme pour une variation donnée des taux d'intérêt.

Nous pensons également que les obligations de meilleur qualité à plus long terme semblent attrayantes, compte tenu des baisses de prix enregistrées ces dernières années. Par conséquent, nous recommandons de privilégier légèrement les obligations de meilleur qualité à long terme par rapport aux obligations à court terme dans le cadre de la répartition des obligations canadiennes de bonne qualité. 

Les investissements en obligations à long terme permettent également aux investisseurs de bénéficier plus longtemps des taux d'intérêt plus élevés actuels. En revanche, les obligations à court terme et les placements assimilables à des liquidités comportent un risque de réinvestissement plus important. Nous recommandons de gérer ce risque en réduisant la surpondération de ces types de placements.

4. Repositionnez votre exposition sectorielle aux actions pour bénéficier du potentiel de rattrapage. Nous avons relevé notre recommandation pour les secteurs industriels et des services aux collectivités, qui sont restés à la traîne au cours de l'année écoulée. Les valeurs industrielles devraient bénéficier de la vigueur de l'économie et des bénéfices d'ici à 2024. Le prix des services aux collectivités semble attrayant, notamment en raison de leurs rendements en dividendes plus favorables et de leur sensibilité aux taux d'intérêt. 

Nous continuons à recommander de privilégier le secteur de la consommation discrétionnaire. Ce secteur s'est bien comporté récemment et nous nous attendons à ce que les tendances favorables à l'inflation et à l'économie lui donnent un effet de levier.

Nous recommandons à présent de sous-pondérer les services de communication, qui ont fortement progressé l'année dernière, ainsi que les secteurs de la finance et des matériaux. Ces secteurs pourraient sous-performer en cas de ralentissement de l'économie.

Nous sommes là pour vous aider

Dans le cadre de la gestion de votre portefeuille, il est important d'aligner vos investissements sur votre tolérance au risque et votre objectif financier. Nous vous recommandons également de tenir compte de l'environnement de marché actuel et de nos perspectives mondiales pour déterminer si un positionnement opportun pourrait compléter la conception stratégique de votre portefeuille. Discutez avec votre conseiller financier de la manière dont vous pourriez aligner la répartition de votre portefeuille sur vos objectifs d'investissement tout en restant prêt à affronter l'avenir.

Si vous n'avez pas de conseiller financier et que vous aimeriez qu'on vous aide à revoir le positionnement opportun et l'alignement stratégique de votre portefeuille, nous vous invitons à rencontrer un conseiller financier d'Edward Jones pour discuter de vos buts et de vos objectifs d'investissement.

Lignes directrices en portefeuille

La définition de vos allocations stratégiques d'investissement permet d'aligner votre portefeuille sur vos objectifs de risque et de rendement, et nous vous recommandons d'adopter une approche diversifiée. Nos orientations en matière d'allocation stratégique d'actifs à long terme représentent notre vision d'une diversification équilibrée des parts de titres à revenu fixe et d'actions d'un portefeuille bien diversifié, sur la base de nos perspectives pour l'économie et les marchés au cours des 30 prochaines années. Les pondérations exactes (pondérations neutres) de chaque classe d'actifs dépendront de la répartition générale entre les actions et les placements à revenu fixe qui correspond le mieux à votre tolérance au risque et à vos objectifs financiers.

La diversification ne garantit pas un bénéfice et ne protège pas contre les pertes dans un marché en baisse.

 Strategic asset allocation guidance
Source: Edward Jones.

Lignes directrices en matière de répartition opportuniste de le portefeuillef

Nos conseils en matière de portefeuille opportuniste sont des conseils d'investissement opportuns fondés sur les conditions actuelles du marché et sur des perspectives à plus court terme. Nous pensons que l'intégration de ces conseils dans un portefeuille bien diversifié peut améliorer votre potentiel de rendement sans prendre de risques involontaires, ce qui contribue à aligner votre portefeuille sur vos objectifs de risque et de rendement. Nous recommandons tout d'abord d'examiner nos conseils en matière d'allocation d'actifs opportuniste afin de saisir les opportunités qui se présentent dans les différentes catégories d'actifs. Nous recommandons ensuite d'examiner les conseils opportunistes sur les secteurs d'actions et les obligations canadiennes de bonne qualité pour un positionnement plus complémentaire du portefeuille, le cas échéant.

 Opportunistic asset allocation guidance
Source: Edward Jones.
 Ce graphique montre les orientations sectorielles pour les secteurs suivants : services de communication, consommation discrétionnaire, consommation de base, énergie, services financiers, soins de santé, industrie, matériaux, immobilier, technologie et se
Source: Edward Jones
 Ce graphique montre les orientations des obligations canadiennes de qualité pour le risque de taux d'intérêt (duration) et le risque de crédit
Source: Edward Jones

Tom Larm, CFA®, CFP®

Tom Larm est stratège de portefeuille au sein de l’équipe des stratégies de placement. Il est responsable de l’élaboration de conseils et de lignes directrices en matière de construction de portefeuille, de répartition de l’actif et de rendement des placements afin d’aider les clients à atteindre leurs objectifs financiers à long terme.

M. Larm a obtenu un baccalauréat en finance avec grande distinction de l’Université d’État du Missouri, Il est titulaire d’un MBA de l’Université St. Louis et détient les titres professionnels de CFA et de CFP. Il est membre de la CFA Society of St. Louis.

Renseignements importants

Le rendement passé des marchés n’est pas garant du rendement futur.

Les placements en actions comportent des risques. La valeur de vos actions fluctuera et vous pourriez subir des pertes en capital. Les actions des sociétés à petite capitalisation ont tendance à être plus volatiles que celles de sociétés à grande capitalisation. Les placements sur les marchés internationaux et émergents comportent des risques spécifiques, notamment ceux liés aux fluctuations de change et à l’actualité politique et économique à l’étranger.

La diversification n’est pas garante de profit et ne protège pas nécessairement contre les pertes dans un marché baissier.

Avant d’investir dans des obligations, vous devez comprendre les risques qui y sont liés, notamment le risque de crédit et le risque de marché. Tout placement en obligations est également assujetti à un risque de taux d’intérêt : si les taux d’intérêt montent, les cours obligataires peuvent baisser et l’investisseur peut subir une perte en capital si le titre est vendu avant la date d’échéance.