Ne laissez pas vos craintes gérer vos placements

Publié septembre 25, 2020

Premièrement, le coronavirus a ébranlé les marchés financiers. Par la suite, les prix du pétrole ont chuté de plus de 20 % en raison de la rupture des discussions sur la production de l’OPEP. Comme on pouvait s’y attendre, les marchés ont encore piqué du nez. Pourtant, malgré ces événements, la récente volatilité des marchés pourrait s’expliquer davantage par la peur que par les facteurs qui influencent habituellement les marchés. Finalement, dans le domaine des placements, comme dans toutes les sphères de la vie, ce sont les faits qui comptent. En ce moment, si vous ne vous fiez pas seulement aux manchettes, les faits importants pour les investisseurs sont peut-être beaucoup moins sombres que ce que vous avez imaginé.

Voici quelques points à retenir pour les prochaines semaines :

  • Nous ne sommes pas en 2008. Si vous étiez un investisseur en 2008, vous vous souvenez sans doute du krach boursier provoqué par l’éclatement de la bulle immobilière, qui a eu de graves répercussions sur l’ensemble de l’économie. La situation actuelle est différente. Il s’agit principalement d’une crise sanitaire et non d’une perte de confiance dans le système financier. Même s’il est fort probable que l’économie canadienne sera durement touchée à court terme, les fondamentaux économiques dans leur ensemble étaient solides avant l’apparition du coronavirus. Plus précisément, les banques étaient bien capitalisées, les conditions du marché du travail étaient les plus favorables depuis des décennies, l’activité immobilière s’améliorait et les taux d’intérêt continuaient d’osciller près de leurs creux historiques.
  • Nous avons déjà connu une situation semblable. Entre le moment où les marchés ont touché le fond au début de 2009 et il y a quelques semaines à peine, les cours boursiers canadiens ont grimpé d’environ 110 %. Pourtant, au cours de cette période, nous avons également constaté deux baisses de marché distinctes de plus de 20 %, semblables à celles que nous observons actuellement. Bien que ces corrections du marché soient toujours troublantes, il est important de reconnaître qu’elles sont normales et qu’elles font partie d’un processus de placement à long terme.

Compte tenu de ces facteurs, comment devriez-vous réagir à la situation actuelle? Plutôt que de simplement vendre vos actions dans le but de réduire vos pertes, examinez votre portefeuille pour vous assurer qu’il est bien équilibré entre les actions, les obligations et les autres placements, et que cette répartition respecte vos objectifs, votre horizon de placement et votre tolérance au risque. Les investisseurs qui ont des portefeuilles bien équilibrés ne subissent pas des baisses de même importance que ceux dont les placements sont presque entièrement composés d’actions. De plus, même si la diversification ne peut garantir des bénéfices ou protéger contre toutes les pertes, elle peut aider à réduire l’incidence de la volatilité.

Voici une autre suggestion : Recherchez les bonnes occasions d’achat, car il est certain qu’elles existent. Une société bien gérée dotée d’un plan d’affaires solide qui fournit des produits et des services de qualité conservera ces points forts après la disparition du coronavirus et de la panique entourant les prix du pétrole. À l’heure actuelle, les actions d’une telle société pourraient se vendre à prix d’aubaine.

Même s’il n’est pas agréable pour vous de consulter vos relevés de placement en ce moment, n’oubliez pas que vous investissez pour atteindre des objectifs qui se réaliseront probablement seulement dans de nombreuses années. En gardant les yeux sur cet horizon lointain, pour ainsi dire, vous serez moins susceptible de réagir exagérément aux nouvelles du jour – et plus susceptible de suivre une stratégie à long terme efficace pour vous.

Le présent article a été rédigé par Edward Jones à l’intention de votre conseiller en investissement Edward Jones.

Nombre de mots : 608