Le chemin parcouru jusqu’à maintenant en 2020 nous rappelle que les conditions du marché peuvent changer rapidement. Toutefois, votre approche de placement n’a pas à changer. La situation de chacun est unique et mérite donc une stratégie personnalisée. Cependant, nous croyons que les investisseurs les mieux positionnés pour assurer leur réussite en matière de placement ont des comportements en commun et adoptent des mesures similaires. Nous croyons que l’adoption de ces « habitudes » peut vous aider à mieux faire face aux fluctuations du marché et à garder le cap sur vos objectifs financiers à long terme.

Selon nous, les investisseurs très efficaces:

1. Sont axés sur les objectifs.

Vous ne bâtiriez pas une maison sans avoir de plan, n’est-ce pas? Premièrement, un plan vous permet de concrétiser le projet de construction, car il comporte les détails qui personnaliseront votre demeure. Deuxièmement, il sert de guide tout au long du processus de construction et fournit des points de référence en cours de route. C’est la même chose pour les investisseurs : vos objectifs représentent ce que vous cherchez à atteindre en investissant, et votre stratégie financière personnalisée sert de plan pour réaliser ce qui est le plus important pour vous. Les conditions de placement évoluent constamment (comme nous l’avons constaté cette année) et la situation personnelle de chacun peut changer, parfois à un point tel qu’il en devient facile de perdre de vue le portrait global de ce que vous tentez de bâtir. Les investisseurs qui se donnent la peine d’établir une stratégie adaptée à leurs objectifs sont généralement mieux placés pour les atteindre, car ils ont un plan qui leur sert de référence concrète et qui leur permet de mesurer les progrès réalisés.

2. Prennent régulièrement le pouls de leurs placements.

Si vous ne surveillez pas votre trajectoire prévue, une légère déviation peut vous entraîner fort loin de votre objectif au fil du temps. Les investisseurs efficaces savent qu’il est important de vérifier régulièrement sa boussole pour s’assurer de garder le cap. Ils procèdent systématiquement à des analyses financières pour évaluer leur situation actuelle, passent leurs objectifs en revue et en établissent de nouveaux, et réévaluent leur niveau de tolérance au risque. Ils intègrent tout changement à leurs stratégies de placement parce qu’ils savent que des ajustements réguliers peuvent les aider à éviter les mauvaises surprises à l’avenir. En particulier, les investisseurs efficaces retrouvent rapidement leur équilibre. Même les portefeuilles bien diversifiés se retrouvent parfois en déséquilibre en raison des fluctuations des placements. Les investisseurs qui savent tirer leur épingle du jeu déterminent les répartitions les mieux adaptées à leur stratégie à long terme et procèdent ensuite à des rééquilibrages lorsque les pondérations et les conditions de placements changent. Cette façon de faire leur permet d’établir des attentes raisonnables, compte tenu du risque et du potentiel de rendement de leur portefeuille au fil du temps.

3. Ne mettent pas tous leurs œufs dans le même panier.

Ce cliché est peut-être vieux, mais il reste vrai, car la valeur de la diversification a été mise en évidence durant la période de volatilité boursière de cette année. La première étape pour bien bâtir son portefeuille consiste à répartir adéquatement les actions et les titres à revenu fixe. Les investisseurs efficaces cherchent ensuite à accroître la diversification de leur portefeuille en y intégrant une combinaison de titres nationaux et internationaux ainsi que de titres de diverses catégories d’actifs (petites, moyennes et grandes capitalisations; obligations de premier ordre, à rendement élevé, internationales; liquidités; etc.) et en variant les secteurs boursiers et les échéances des obligations. Leurs résultats témoignent de l’efficacité de cette pratique. Comme en témoigne le délestage boursier de cette année, chacun des placements ne sera pas toujours fructueux tout le temps. Toutefois, un portefeuille bien bâti comprend une combinaison de placements qui se complètent, certains affichant un rendement supérieur alors que d’autres affichent un rendement inférieur, et vice versa. Par exemple, lorsque le marché boursier a reculé en février et en mars, les obligations ont fortement progressé, ce qui a contribué à la stabilité des portefeuilles bien diversifiés. La diversification n’est toutefois pas garante de profit et ne protège pas nécessairement contre les pertes dans un marché baissier.

4. Investissent à long terme.

Les investisseurs efficaces évaluent les mouvements du marché par rapport à un calendrier établi en fonction de leurs objectifs financiers, et non par rapport à un chronomètre. Bien que les manchettes en incitent certains à réagir de manière impulsive, il vaut mieux prendre ses décisions de placement en prenant du recul. Par exemple, lorsqu’on observe les rendements annuels des marchés boursiers depuis 1976, on constate qu’ils ont été positifs dans 82 % des cas. Toutefois, un portefeuille équilibré (composé à 65 % d’actions et à 35 % d’obligations) observé sur des périodes de cinq ans a produit un rendement positif 99 % du temps1.

La diversification et une vision à long terme par rapport aux rendements annuels du marché

Ce graphique montre que l’indice S&P de la Bourse de Toronto (TSX) a été positif la plupart du temps (22 années sur 30) depuis 1990. Toutefois, un placement de 10 000 $ investi dans un portefeuille équilibré (65 % d’actions, 35 % d’obligations) depuis 1990 a été rentable 99 % du temps au cours de la même période de 30 ans.

5. Demeurent calmes lorsque les tensions augmentent sur le marché.

Personne n’aime la volatilité ni les baisses des marchés, mais les investisseurs efficaces sont bien préparés à faire face aux replis, car ils rehaussent la qualité de leurs placements, améliorent la diversification de leur portefeuille et établissent des attentes réalistes à l’égard des fluctuations du marché. Ainsi, lorsque des replis surviennent, les investisseurs efficaces restent calmes et se concentrent sur les données fondamentales de l’économie et des marchés plutôt que sur les manchettes sensationnelles. Fait important, ils fondent leurs décisions de placement et leurs ajustements sur leurs objectifs, plutôt que sur les fluctuations à court terme des cours boursiers. Ils peuvent ainsi demeurer à l’affût des occasions pendant que d’autres se précipitent vers la sortie.

Demandez à votre conseiller en investissement Edward Jones comment vous pourriez mettre ces préceptes en application pour vous aider à garder le cap sur vos objectifs.

Renseignements importants :

1 Source : Morningstar Direct, du 1er janv. 1976 au 31 déc. 2019. Le rendement passé des marchés n’est pas garant de leurs rendements futurs. Les portefeuilles hypothétiques ne sont fournis qu’à titre indicatif. Les résultats peuvent être différents pour un portefeuille détenant des placements similaires. Les portefeuilles hypothétiques sont composés de :

1) 100 % d’actions, représentées par l’indice de rendement total S&P/TSX.

2) Les indices du Portefeuille de croissance équilibrée Edward Jones ne sont pas gérés et il est impossible d’y investir directement. Les placements dans des actions comportent des risques. La valeur de vos actions fluctuera et vous pourriez subir des pertes en capital. Les prix des obligations peuvent fluctuer et un investisseur peut perdre de la valeur en capital si le titre est vendu avant la date d’échéance. Certains risques sont indissociables des placements internationaux, notamment ceux qui ont trait aux fluctuations de change ainsi qu’aux événements politiques et économiques étrangers.